Zero borders : “Inclusiveness in democratic societies”



European democratic and progressive societies have put great efforts into designing an inclusive built landscape with the aim of eliminating different forms of discrimination.

When the office DOMINIQUE + SERENA ask: “How will we live together?”, the answer is obvious: it all depends on who you mean by ‘we’. This agency bases the “we” on the relationship between architectural practice and the living conditions of an ageing European population.    

For COMBAS architectes in a context where security concerns often take precedence over the spatial quality of many developments, architecture derives from the obligation to establish a strong counterpoint. To the question on the capacity of architecture to provide solutions for the inclusion, rather than the isolation, of young people considered to be delinquents, the answer is clear. They choose a rather abstract architecture and spatiality where light and sequences create meeting places with interiors capable of welcoming, protecting and reintegrating. The architecture opens up revealing the horizon, so that enclosures and borders disappear.

The use and appropriation of space is subject to the evolution of “our value systems and our beliefs”.

Discriminating against, or prioritising, uses is now a conscious decision of those building our habitat. Consequently, the realisation of built spaces becomes the visible expression of our societies’ values.

   


Zéro frontière : “les sociétés démocratiques et l’inclusion”




De grands efforts ont été investis par les sociétés démocratiques et progressistes européennes pour concevoir un paysage construit inclusif ayant pour objectif d’éradiquer différentes formes de discrimination.

Quand l’agence DOMINIQUE + SERENA se demande: “How will we live together?”, leur réponse est évidente: tout dépend de ce qu’on entend par “we”. Cette agence centre le “we” sur le rapport entre l’exercice de l’architecture et les conditions de vie d’une population européenne vieillissante.

Pour COMBAS architectes, dans un contexte où l’angoisse sécuritaire prend souvent le pas sur la qualité spatiale de nombreux aménagements, l’architecture provient de l’obligation d’établir un fort contrepoint. Sur la question de la capacité de l’architecture à apporter des solutions quant à l’inclusion -plutôt qu’a l’isolement- de jeunes considérés comme délinquants, la réponse est tranchante. Ils choisissent une architecture et une spatialité plutôt abstraites où la lumière et les séquences, créent des lieux de rencontre avec une intériorité capable d’accueillir, de protéger et de réintégrer. L’architecture s’ouvre  donnant à voir l’horizon, ainsi, la clôture et la frontière s’effacent.

L’utilisation et l’appropriation de l’espace sont assujettis à l’évolution de « nos systèmes de valeurs et de nos croyances ».

Discriminer ou prioriser les usages est aujourd’hui une décision consciente des bâtisseurs de notre habitat. Par conséquent, la matérialisation de l’espace construit devient l’expression visible des valeurs de nos sociétés.2